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les républicains - Page 2

  • VANVES ET LES PRESIDENTIELLES : PRESQUE LE MEME SCORE QU’EN 2017 POUR MACRON AVEC UNE FORTE PARTICIPATION

    Les résultats du 1er tour à Vanves ont montré qu’Emmanuel Macron (LREM) a fait quasiment son score de 2017 avec 35,62% contre 35,78%, soit – 1,6%  et Jean Luc Mélechon (LFI)   27,05%  le plaçant ainsi en seconde position, contre 18,91% en 2017 où il était arrivé derrière François Fillon (23,86%). Yannick Jadot (EELV) avec 7,78% arrive à la troisiéme place juste devant Marine Le Pen (7,40%) qui avait fait 6,29% en 2017. Les vanvéens ont presque autant voté en 2022 qu’en 2017 :    

    Sur les 18 500 électeurs,  15 024 ont voté dimanche, soit une participation de 82,56%, avec beaucoup de jeunes nouveaux électeurs. En 2017, 82,67%, de vanvéens,  soit autant qu’en 2012, s’étaient déplacés, montrant ainsi, qu’ils accomplissent leur devoir civique en masse, ce qui est une nouvelle fois bon signe pour la vitalité de la démocratie locale. « Je salue, et c’est une constante des précédents scrutins, les Vanvéennes qui se sont rendus aux urnes dans une proportion dépassant les taux nationaux. Vous avez été plus de 81 % à exprimer un suffrage dans l’un des 21 bureaux de vote de Vanves » a commenté Bernard Gauducheau sur le site Internet de La Mairie qui donnait les résultats en félicitant, la Présidente de La Région Ile-de-France et candidate Valérie Pécresse, «qui a mené une campagne courageuse, avec détermination, conviction et l’envie de défendre un projet de qualité auprès des Françaises et des Français » et en annonçant que le Dimanche 24 avril prochain, «pour le second tour des élections présidentielles, en mon âme et conscience, je voterai Emmanuel Macron ».

    Emmanuel Macron (LREM) 35,62% (35,78 en 2017)

    Marine Le Pen (RN), 7,40% (6,29%)

    Jean-Luc Mélenchon (LFI), 27,05% (18,91%)

    Valérie Pécresse (LR)  7,30% (23,86% pour F.Fillon en 2017)

    Anne Hidalgo (PS)  1, 99% ( 10% pour Hamon en 2017)

    Éric Zemmour, 6,56%

    Yannick Jadot, 7,78%

    Jean Lassalle, 1,73% (0,70% en 2017)

    Fabien Roussel, 2,15%

    Nicolas Dupont-Aignan, 1,38% (2,58% en 2017)

    Nathalie Arthaud, 0,32% (0,29% en 2017)

    Philippe Poutou, 0,71% (0,56% en 2017)

    Ainsi Macron obtient  37,2%  dans les Hauts de Seine, suivi par Marine Le Pen (RN) avec 23,7%,  Jean Luc Mélenchon (LFI)  avec 25,77%, Pécresse (LR) avec 4,8% . « Ces résultats démontrent l’efficacité de l’action menée depuis cinq ans. La droite juppéiste et sarkozyste s’est retrouvée dans la candidature d’Emmanuel Macron», estime Maud Bregeon, porte-parole de LREM qui devrait être, dimanche soir dans le Hall 6 du parc des expositions à côté de Vanves pour l’intervention du chef de l’Etat-candidat, avec des élus  et militants vanvéens, dont le cortége officiel est passé par Vanves, rues du 4 Septembre, Jullien, Marcel Yol, et du Moulin, ouvert par des motards pour rejoindre ce hall historique dans la Macronie où s‘était déroulé le premier grand meeting de campagne de Macron le 10 Décembre 2016 pour l’élection de 2017.  «Cette victoire, il va falloir aller la chercher, rien n'est joué, rien n'est gagné», a réagi Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, hier sur France Inter, pour lequel, « c'est une nouvelle campagne qui démarre" et "l'enjeu de l'entre-deux-tours" va être de "convaincre ces Français qui n'ont pas voté pour Emmanuel Macron au 1er tour et qui parfois ne partagent pas du tout le projet du président» sortant

    Pour les  Républicains altoséquanais «C’est une défaite historique, une claque, ! La facilité serait de parler de vote utile. Mais la réalité est que les résultats d’aujourd’hui sont la conséquence d’un processus qui vient de loin» analysait Philippe Juvin, président des LR 92. « Je ne peux me résoudre à un seul et unique parti Les Républicain fourre-tout, qui laisserait de part et d’autre la place aux extrêmes, car la nature a horreur du vide ! » ajoutait Georges Siffredi (LR), président du  département qui considère « qu’il faut qu’un parti puisse exister à côté d’En Marche, un parti gaulliste qui parle d’autre chose que d’immigration et de sécurité »

  • VANVES ET LA PRESIDENTIELLE, CA PROMET

    A part chez les plus engagés, il n’est pas encore question d’élection présidentielle dans la tête des vanvéens, préoccupés par d’autres soucis, comme se protéger contre le variant Omicron, se faire tester ou vacciner comme on le voit avec ses longues files d’attentes devant les tentes blanches installées à l’entrée des pharmacies. Pourtant on voit se dessiner les votes : Valérie Pécresse pour la majorité municipale, Macron pour les marcheurs, éclaté pour la gauche qui n’a pas pu s’unir et désigner un candidat commun, à tel point d’avoir dégoûté certains électeurs.

    Cette semaine a été marquée par deux événements : les déclarations toinitruantes de Macron concernant lesnon-vaccinés, avec un élu vanvéen sur le devant de la scéne pour déminer le terrain avec Gabriel Attal, porte parole du gouvernement  qui était sur tous les fronts et en a, malgré tout,  rajouté une couche : « On va se parler franchement: qui emmerde la vie de qui aujourd'hui? Qui gâche la vie de nos soignants, qui depuis deux ans sont mobilisés et sous l'eau dans nos services de réanimation pour sauver des patients qui sont essentiellement non-vaccinés? Ce sont ceux qui s'opposent au vaccin » expliquait le porte-parole du gouvernement sur de nombreux média en allant plus loin, en estimant que les anti-vaccins gâchent également la vie des «restaurateurs, des théâtres, cinémas... ». Il assurait même que les propos du président de la République lui semblaient même « très en deçà de la colère d'une grande partie des Français face à ce choix qui est fait de s'opposer au vaccin». Quant à la polémique du drapeau européen sous l’ARc de Triomphe voilà ce qu’il expliquait : « Il y a une course, un manège à trois entre Valérie Pécresse, Éric Zemmour et Marine Le Pen qui cherchent à se concurrencer sur le créneau du rejet des institutions européennes» déplorait-il. «Si vous avez des responsables politiques qui estiment que notre pays est en danger parce qu'on accroche le drapeau européen , les bras m'en tombent» ajoutait Gabriel Attal qui s'est dit «sidéré par cette controverse auto-alimentée par les oppositions». A peine commencée, la campagne présidentielle promaît, mais risque aussi de dégouter et d’alimenter l’abstention

    Valérie Pécresse a lancé sa campagne en inaugurant son QG de campagne (1500 m2) baptisé « La Fabrique » dans le 17ème arrondissement de Paris, et en dévoilant  l'organigramme complet de son équipe mardi dernier , tout en promettant une campagne «d"hyper-proximité pour contrecarrer les contraintes sanitaires» à trois mois de la présidentielle.  «Cette campagne ne ressemblera à aucune autre» a-t-elle affirmé, en promettant d'être «exemplaire» sur le respect des jauges et gestes barrière. Elle s’est dotée d’une équipe en partie francilienne que le maire de Vanves, conseiller régional connait bien : D’abord deux vice-présidents du conseil régional, Florence Portelli, ancienne porte-parole de la campagne de François Fillon en 2017, et Othman Nasrou, connu pour s’être opposé au communautarisme dans sa ville de Trappes, un thème central pour les électeurs de droite, ensuite, Agnés Evren, déjà porte-parole du mouvement, président de la fédération LR de Paris, ex-vice présidente de la Région IDF (chargé des lycées dans son premier manday). Parmi sa garde rapprochée Jean Didier Berger secrétaire général de Libre ert maire de Clamart, est chargé comme 1er vice-président de garder la maison Ile de France. Mais Valérie Pécresse présidera bien le dernier conseil régional prévu à la mi-Février avant les présidentielles. Geoffroy Didier euro-député et conseiller régional est chargé de diriger le pôle communication de la candidate épaulé par l’équipe de porte-paroles et une vingtaine d’orateurs nationaux. Alexandra Dublanche, vice présente de la Région animera le réseau de comités de soutien départementaux avec l’ex-maire de Bordeaux Nicoles Florian, sachant que le comité de soutien est présidé par Gérard Larcher président du sénat et sénateur des Yvelines. Enfin, son directeur de campagne, Patrick Stefanini ex-DGS de la Région IDF et ex-directeur de ses campagnes pour les régionales en 2015 et 2020  qui a minutieusement séquencé ces 3 mois de campagne

  • VANVES ET LES PRESIDENTIELLES 2021 : LES CANDIDATS LR FRANCILIENS SONT MAL BARRES

    Les vanvéens Républicains ont participé au vote samedi dernier qui a  décidé  à 58% d'organiser un congrès pour choisir leur candidat, et  de réserver la désignation de leur candidat aux seuls adhérents du parti. «Respectueuse de leur volonté et constante dans  mon engagement de jouer collectif, j‘en serai !» a réagie V.Pécresse  à la suite de la décision  des 79 181 adhérents des Républicains. La primaire ouverte n'a recueilli que 40,4% des suffrages exprimés. Comme  Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, Michel Barnie  et Philippe Juvin ont aussitôt confirmé leur intention de se plier à cette décision. «Nos adhérents ont fait le choix d’un congrés. Le 4 Décembre, ils seront invités à désigner celui qui sera notre candidat. La fidélité envers ma famille politique a toujours été pour moi une valeur cardinale. C’est donc avec honneur et fierté que je me présenterai» a tweeté Philippe Juvin président de la fédération LR 92.  

    Valérie Pécresse a regrettée que l’UDI et les centristes soient exclus du congrés. Mais elle ira les rencontrer pour présenter sa candidature devant eux. Et on la comprend, car aux yeux des français comme à ceux des adhérents LR, le président des Hauts de France est devant la présidente de l’Ile de France selon les sondages. « Quel que soit l’adversaire, il est systématiquement vu comme le meilleur rempart» expliquait Frédéric Dabi DG de l’IFOP. D’autant plus que de Valérie Pécresse souffre d’un double handicap : Les militants et les élus LR (dont une bonne partie des sénateurs) lui préfèrent Michel Barnier, car elle a quitté les Républicains après les Européennes, et a choisi Alain Juppé plutôt que François Fillion pendant les dernières primaires. Sans parler de sa personnalité et de son manque de convivialité ou de compassion. Sa seule porte de sortie serait de passer un deal avec Xavier Bertrand puisque l’objectif de Jacob est d’arriver à un consensus sur un candidat que le Congrés du 4 Décembre n’aurait qu’à entériner. En attendant, les candidats non-LR – Xavier Bertrand et Valérie Pécressse - n’auront pas à s’encarter pour se présenter. Mais ils devront engranger 250 parrainages d'élus pour concourir.

    Un seuil difficile à atteindre pour certains candidats, notamment pour Philippe Juvin, selon les spécialistes qui a défendu sa candidature sur le terrain par des visites à travers la France, insistant comme il l’a fait aux journées parlementaires LR,  sur la nécessité du rétablissement de l'ordre, sur l'importance de redonner de la liberté aux Français et sur les moyens de retrouver la voie de la prospérité. Ainsi que dans les médias, en mettant l’accent sur son parcours professionnel et son expérience de terrain en temps qu'élu et médecin. «J'apporte un parcours qui n'est pas le parcours des autres» déclarait il récemment. Tout en pointant les candidats qui «ont été ministres il y a quinze ou vingt ans», en mettant en avant son expérience de terrain, en tant que maire de La Garenne-Colombes, dans les Hauts-de-Seine, et médecin-chef des urgences à l’hôpital Georges Pompidou. «Je gère une ville correctement depuis vingt ans, que j'ai désendettée. Je sais diriger des équipes. J'ai été député européen, je sais ce qu'est le poids réel de la France dans les institutions et je sais ce qu'il faut changer en Europe. J'ai été militaire volontaire en Afghanistan. J'ai d'une certaine manière, même si je n'étais pas combattant, risqué ma vie pour mon pays» détaille Philippe Juvin. Il souhaitait par ailleurs que le candidat LR soit désigné d'une manière très large au-delà de son parti, Les Républicains, grâce à cette primaire refusée par les militants.